Choisir un contrat de maintenance ascenseur
Équipement très sollicité dans un immeuble, l’ascenseur doit faire l’objet d’un entretien régulier. Pour cela, le syndic de copropriété est dans l’obligation de signer un contrat de maintenance avec un ascensoriste. Mais comment choisir un contrat adapté à sa copropriété, avec un montant réduit, tout en bénéficiant d’une prestation de qualité ?
Choisir un niveau d’intervention en fonction des besoins de la copropriété
Le type de contrat dépendra de l’âge de l’ascenseur concerné par la maintenance ascenseur paris. Un niveau de garantie est requis, selon l’ancienneté de l’équipement.
Le contrat minimal
C’est un contrat dite standard, adapté à un ascenseur neuf. Avec ce type de contrat, une garantie biennale (deux ans) assure la maintenance et réparation des éléments d’équipement, après réception des travaux. Cette garantie biennale est à la charge totale du prestataire effectuant les travaux. Ce contrat standard doit comporter des clauses minimales concernant les modalités d’exécution, les dispositions sur l’entretien, la fréquence de l’entretien, le dépannage, les engagements du professionnel, etc. Le remplacement de certains matériels n’est pas pris en compte dans le contrat : porte, serrure, câble…
Le contrat complet
Ce contrat inclut le remplacement de pièces (électroniques, mécaniques ou électromécaniques) dans un délai précis selon la réglementation et le type de pièces à remplacer. Ceci permet de se rendre compte de la vétusté du matériel. Dans le cas d’une mise aux normes de certaines pièces, la garantie se porte uniquement sur les pièces qui ont été remplacées. Pour un ascenseur âgé entre 2 et 10 ans, le contrat complet couvre tous les types de pièces. Pour un ascenseur ayant plus de 10 ans, les pièces constitutives seront garanties pour une durée de 10, 20 ou 30 ans suivant leur installation.
Négocier selon le niveau de service souhaité
Le montant du contrat se repose sur divers éléments qui pourront bien être négociés, à savoir :
• la fréquence des passages de l’ascensoriste. Selon la loi, 9 passages par an est obligatoire soit un minimum d’une intervention toutes les six semaines. Évidemment, des passages plus fréquents impliquent un prix plus élevé.
• La disponibilité du prestataire. Généralement, une intervention 7j/7 offre plus d’avantage qu’une intervention 5j/7. À moins d’inclure la prestation en option, un dépannage pendant les weekends ne sera possible pour une intervention 5j/7.
• Le délai d’intervention après réception d’appel. C’est un point qui doit être clairement stipulé dans le contrat. Le délai de désincarcération est également à prévoir avec précision, en nombre d’heures.
Dénicher un contrat de qualité à prix raisonnable
La maintenance d’un ascenseur représente une charge lourde pour la copropriété, car elle nécessite des dépenses énormes. Cependant, il est possible de réduire les coûts sans faire de concession sur la qualité du contrat :
• mener une enquête sur l’entreprise de maintenance afin de s’assurer de son sérieux. ainsi, les pièges seront évités ;
• évaluer la nécessité d’un contrat complet, c’est plus cher qu’un contrat standard ;
• opter pour la bonne fréquence des passages d’intervention. en principe, pour un petit immeuble avec un ascenseur neuf, 9 passages seront largement suffisants, au lieu de 12 par exemple. De cette façon, on réalise une économie d’environ 10% sur le tarif du contrat ;
• choisir un kit GSM pour la télé-alarme ;
• vérifier le temps de disponibilité de l’appareil dans le contrat. En cas de non-respect de cet engagement de la part du prestataire, des indemnités peuvent être fixées.
Choisir un contrat de maintenance doit se faire avec beaucoup de sérieux. Il doit être parfaitement adapté à la copropriété, une remise en concurrence des contrats peut aider. Il est aussi important de confier le travail de maintenance à une entreprise spécialisée dans le domaine.